NOTE : 0/10
Ce prélude aux délires ‘divins’ divergents de l’auteur est aussi indigeste que le premier tome de la trilogie à suivre, à savoir le tristement célèbre Siva. On y retrouve son mysticisme paranoïde, ses digressions interminables, son bavardage quasiment sans queue ni tête et un style terriblement lourdaud.
En somme, cette tétralogie marque le crépuscule de la carrière littéraire de Philip K. Dick, un homme décidément au bout du rouleau et aux frontières de la psychose. Ses obsessions à propos du christianisme nous cassent les noix plus ou moins fort sur les quatre ouvrages mais on atteint ici avec cette ‘Radio Libre’ des sommets insoupçonnés.
On ne saurait trop recommander d’éviter ce prélude ainsi que cette trilogie qui ne font pas honneur au grand écrivain de SF qu’il fut jadis, même si le second tome -L’Invasion Divine- en est le plus lisible de tous et presque (tragi-)comique… d’une certaine façon tandis que la ‘Transmigration’ (son tout dernier livre, apparemment) redescend un petit peu sur Terre tout en restant incroyablement lourdingue, lui aussi.
Radio Libre Albemuth et Siva sont donc deux croûtes abominables qu’on préfèrerait ne jamais avoir lues ou tentées de lire, pour notre bien et pour la réputation de l’auteur californien.
L'antre de Broyax le broyeur 